vendredi 4 novembre 2016

Photos d'un poilu, ailleul d'un élève de 3ème 1, et de son régiment



Photos authentiques de la Première Guerre mondiale

(souvenirs de la famille de Charloote, élève de 3ème 2 )


Un poilu et son régiment



Témoignage de l'arrière grand-père de Léa, poilu




L'arrière grand-père de Léa (élève de 3.1)

 a combattu durant trois ans dans les tranchées et a "fait" Verdun.

Il raconte son expérience de la guerre à sa famille.

 En voici le résumé.

Présentation

Félix était caporal durant la Première Guerre mondiale. Il est parti à la guerre en avril 1915 et appartenait au 18ème régiment de Roanne (Loire). 

Dans son témoignage oral, il raconte avoir été mobilisé durant 4 ans et 6 mois dont 6 mois passé en Allemagne. Il dit avoir passé 3 ans dans les tranchées.

Comme de très nombreux poilus, il a participé à la bataille de Verdun, bataille au cours de laquelle il a été blessé. Il est retourné à Verdun en 1973 (comme de nombreux anciens combattants) pour revoir les lieux de la bataille.

Après la guerre, il a reçu par courrier visiblement, une médaille militaire. 

Il raconte ses conditions de vie dans les tranchées 

Il parle des Allemands en disant « les boches » comme c’était l’habitude à l’époque. 

A Verdun, il est monté vers Fleury-devant-Douaumont. Il dit être resté deux jours sans ravitaillement. Durant ces deux jours, ils ont mangé du chocolat et des petits biscuits pour tenir.

La « roulante » arrivait quand elle pouvait. Quand elle ne pouvait pas arriver en 1ère ligne, à plusieurs, ils étaient de corvée pour aller chercher la soupe. Ils ramenaient sur leur dos des boules de pain et une marmite avec du bouillon. Ils mangeaient rarement de la viande, quelquefois du fromage.

Nuit et jour, ils restaient dans les tranchées. Ils se tenaient souvent accroupis. 

Il décrit la violence des combats 

Pour la transmission des ordres, il évoque des pigeons-voyageurs et des chiens dressés à remettre des plis au commandant. 

Tous les jours des avions survolaient la zone au soleil levant pour effectuer des bombardements.

« Les boches attaquaient toute la nuit ».
 Les bombardements pouvaient durer 3 à 4 jours. Les soldats se perdaient de vue et il lui est arrivé de se retrouver tout seul, ne sachant plus où étaient ses camarades, s’ils étaient blessés ou prisonniers.

Il décrit plusieurs bombardements et raconte qu’un souffle d’obus avait projeté partout de la terre. Il en avait « jusqu’aux genoux ». 

Les armes et les blessures.

Il dit ne jamais avoir eu peur de tirer. Il n’a jamais été malade non plus.

Il raconte avoir subi une attaque au gaz (ypérite). Apparemment, le gaz n’avait pas d’odeur. « Tu ne sentais rien » puis cela « brûlait les yeux ». 

Il a été blessé à l’épaule au cours de la bataille de Verdun (sur la côte 304) par un éclat d’obus et a  perdu en partie l’audition du côté de sa blessure.

Dessin d’Émilien sur les soldats de la Première Guerre mondiale

Hommage aux soldats tombés 14-18

Dessin d'Emilien, élève de 3ème 1