vendredi 26 juin 2015

Voici les sujets des DNB  2015  et 2016

Sans surprise : une réponse longue en géographie  a été soumise aux candidats

Sujet DNB 2015

Sujet DNB 2016

dimanche 21 juin 2015




Rallye citoyen :
Bravo à l'équipe Azur et Or :
premier prix pédagogique, 6ème prix sportif au rallye !
 
 
A lire  en cliquant sur le lien ci-dessous : l'article du Parisien présentant l'évènement et parlant de notre équipe. En vedette : l'interview de Julien  !
 
 
 


 



















 
 
Article sur le site de l'ecpad : 300-collegiens-au-memorial-du-mont-valerien/
 
 
En récompense du sixième prix sportif, l'équipe a eu l'honneur d'une visite privée de la caserne des Célestins à Paris, Etat-Major de la Garde Républicaine.
 
Quelques photos en souvenir de cette mémorable matinée. Ce jour là, le Président François Hollande accueillait pour une visite d'Etat le souverain espagnol. La Garde Républicaine, a donc formé une escorte de 157 cavaliers pour accueillir comme il se doit le roi et la reine d'Espagne.
 
Nous avons également eu l'occasion de visiter le prestigieux manège couvert de la Garde Républicaine, construit par l'ingénieur Gustave Eiffel (salle des machines lors de l'Exposition universelle de Paris), ainsi que les forges et les écuries de la Garde.
 
 



 
 

Sujets de brevet

Sujets de brevet pour vous entraîner à l'épreuve

Vous trouverez ci dessous 5 sujets de brevet afin de vous entraîner à l'épreuve

Bon courage !


Brevet Washington 2016

Brevet Washington 2015

Brevet Pondichéry 2016

Brevet Pondichéry 2015

Sujet DNB juin 2014

Brevet Pondichéry 2014

Sujet DNB juin 2013

Brevet Pondichéry  juin 2013


dimanche 14 juin 2015

Entrée de quatre figures de la Résistance au Panthéon
Mercredi 27 mai 2015
 Portraits croisés

 Photo personnelle
Source : lexpressfr
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, nièce du Général de Gaulle

Geneviève de Gaulle-Anthonioz est née le25 octobre 1920 et morte le 14 février 2002 à Paris.

En 1939, au moment de la déclaration de guerre, Geneviève est étudiante en Histoire à Rennes avec pour objectif de devenir archiviste.

Nièce de Charles de Gaulle, elle s'engage dans la Résistance dès juin 1940. C'est le discours de Pétain, le 17 juin, avant même le discours de De gaulle le 18 juin, qui est à l'origine de sa décision. "Accepter, cela était insupportable pour moi. [...] Ma décision de "résister quoi qu'il arrive, je l'ai prise, je crois, ce jour-là, en entendant Pétain parler à la radio" (Source : Portraits de résistants, J.M. Martin, éd. Librio, p 30). Au départ, elle mène de petites actions isolées : arracher un fanion orné de la croix gammée, décoller des affiches de propagande du régime de Vichy, placarder des croix de Lorraine.

En 1941, elle arrive chez sa tante à Paris. Madeleine de Gaulle est proche du réseau du Musée de l'Homme, l'une des plus importantes organisation de la Résistance intérieure. Clandestinement, elles vont toutes deux travailler à faire connaître l'action du général de Gaulle dans la France occupée.

En 1943,elle entre dans le mouvement "Défense de la France". Progressivement, elle prend des responsabilités dans le mouvement jusqu'à en devenir secrétaire de rédaction. Elle fait connaître l'action de de Gaulle, à la tête de la France Libre, distribue le journal de son organisation et publie des articles sous le pseudonyme de "Gallia".

"Elle brave l'occupant, transmet des renseignements, des informations, elle prend des risques. Elle est arrêtée le 20 juillet 1943 à Paris, déportée six mois plus tard à Ravensbrück. C'est là qu'elle rencontrera Germaine Tillion". (extrait du discours de F. Hollande, Panthéon, 27 mai 2015)

Elle porte désormais le matricule 27372, le triangle rouge, celui des détenus politiques. Elle lutte contre l'entreprise de deshumanisation du camp et fait un exposé sur la résistance des femmes dans les toilettes de son block. Sa parenté avec de Gaulle est vite connue. Elle devient une monnaie d'échange pour les allemands. Himmler ordonne de la ménager car sa santé s'est très fortement dégradée.

Après la guerre, Geneviève de Gaulle épouse de Bernard Anthonioz et continue de se battre. Elle devient en 1964 présidente d'ATD-Quart Monde. En 1998, elle monte à la tribune de l'Assemblée nationale pour donner son nom à la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions.

Article écrit à  partir du travail réalisé par Adriana, élève de 3ème 1 , de l'ouvrage déjà cité, Portraits de résistants, et du discours de F. Hollande prononcé lors de cérémonie du Panthéon, le mercredi 27 mai 2015.

 Jean Zay, ministre de l'Education Nationale

Jean Zay est un élève brillant. A 24 ans, il est avocat et devient quatre ans plus tard jeune député radical dans le Loiret. Sous le Front Populaire, en 1936, il est nommé Ministre de l'Education Nationale et mène de nombreuses réformes. A la déclaration de guerre, en 1939, il choisit de démissionner de ses fonctions pour pouvoir s'engager sous les drapeaux.

" Au moment du désastre, il embarque sur le Massilia. C'était le 20 juin, avec 26 parlementaires dont Pierre Mendès France, Georges Mandel, Édouard Daladier. Leur espoir: continuer la guerre depuis l'Afrique du Nord. Arrivé à Casablanca, il est arrêté par les autorités de Vichy, ramené en France, condamné par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand à la dégradation et la déportation au bagne. La même peine que celle infligée à Alfred Dreyfus. C'était sa fierté au moment où il apprit le verdict. Prisonnier politique, Jean Zay écrit sans cesse. Ses textes sortent de la cellule où il est emmuré grâce à la témérité et à l'ingéniosité de son épouse Madeleine qui cache les documents secrets dans le landau d'une de ses filles. Admirable famille rassemblée dans le malheur et dans l'honneur". (extrait du discours de F. Hollande, Panthéon, 27 mai 2015).

Le 20 juin 1944, des miliciens le sortent de sa prison (situé à Riom) pour l'assassiner dans les bois.
"Le 20 juin, ils sont là: des misérables, des miliciens. Ils le sortent de son cachot de la prison de Riom, le traînent quelques kilomètres, l'abattent d'une rafale au lieu-dit «le puits du Diable», comme s'ils voulaient eux-mêmes signer l'infamie de leur forfait. Il a encore le temps de lancer au visage de ses meurtriers: «vive la France!». Ils ensevelissent alors son corps sous des rochers comme pour en finir avec le corps même de la République, pour qu'il ne soit jamais retrouvé. Il le fut, en 1948, et Jean Zay, reconnu «résistant isolé»". (extrait du discours de F. Hollande, Panthéon, 27 mai 2015).

A partir du travail réalisé par Mathis, élève de 3ème 2 , avec des extraits du discours de François Hollande, Panthéon, 27 mai 2015.

Germaine Tillion, ethnologue au musée de l'Homme

 Germaine Tillion est ethnologue. En 1939, elle est en Algérie dans les montagnes de l'Aurès pour le compte du CNRS. L'armistice lui semble inacceptable mais Germaine Tillion n'est pas une militante politique. Pourtant, dès l'été 40 par le biais de rencontres, elle se rapproche des mouvements naissants de résistance notamment au musée de l'Homme. Elle joue alors un rôle de médiatrice et tente de fédérer des bonnes volontés isolées. Mais, rapidement repéré et surveillé par les allemands, le réseau du musée de l'Homme va être durement frappé par une vague d'arrestations en 1942. Certains sont mêmes fusillés au Mont-Valérien. Germaine Tillion va donc devoir en "reprendre le flambeau" : elle décide de mettre l'accent sur le renseignement et sur les contacts avec la France Libre.

A son tour, victime d'une délation, elle tombe dans un piège en août 1942.
Après plus d'un an passé en prison, à la Santé puis à Fresnes, elle fait partie d'un convoi "Nuit et brouillard", "Nacht und nebel", en octobre 1943. Ces déportés sont voués à un sort particulier : considérés comme des ennemis du Reich, ils doivent disparaître dans la nuit et le brouillard, sans laisser aucune trace. Finalement Germaine Tillion arrive au camp de concentration de Ravensbrück.

Là, elle commence par se documenter secrètement sur le fonctionnement du camp puis " cachée dans des caisses en carton, Germaine Tillion écrit une opérette, pour que le rire généreux de ses camarades déportés puisse répondre au rictus lâche de leurs bourreaux. Oui, une opérette pour pouvoir défier le mal par le rire"(extraits du discours de François Hollande, Panthéon, 27 mai 2015). A l'aide d'un appareil photo volé, elle photographie les plaies de ses camarades soumises à des expériences médicales. Elle démontre à ses camarades que le système concentrationnaire permet aux nazis de disposer d'une main d'œuvre abondante.

"Germaine Tillion, elle, aura vécu 100 ans. Et durant cette longue existence, elle n'aura laissé aucun répit à la fatalité. Son courage, il est d'abord physique. Jeune ethnologue, elle passe plusieurs années, avant la guerre, avec les Chaouias en Algérie, vivant seule avec eux dans des grottes, sous la tente pour étudier leurs rites, leur culture, leurs usages. Quand, déportée quelques années plus tard, elle porte fièrement sur ce qui lui tient lieu de vêtement, les deux lettres qui identifient «Nuit et Brouillard», elle sait parfaitement que c'est la marque de ceux qui doivent disparaître sans laisser de trace.
Son courage, il est intellectuel. Elle est la voix du savoir et de la connaissance. Elle cherche à décrire méticuleusement le fonctionnement des camps, à le déchiffrer, à le démonter pour mieux s'en dégager, s'en évader, s'en libérer par la force de la raison. Pour expliquer l'inexplicable, pour comprendre l'incompréhensible, pour nommer l'innommable. Au terme de son travail dans la déportation, elle conclut: «nous pouvions lutter puisque nous pouvions comprendre». Son courage, il est dans sa capacité à s'affranchir du mal en le défiant." (Extraits du discours de F. Hollande, Panthéon, 27 mai 2015).
Article écrit à  partir de l'ouvrage déjà cité, Portraits de résistants, et du discours de F. Hollande prononcé lors de cérémonie du Panthéon, le mercredi 27 mai 2015.

Pierre Brossolette, journaliste

Né le 25 juin 1903 dans le 16e arrondissement Pierre Brossolette est un homme politique et journaliste français mort le 22 mars 1944. Il est un des héros principaux de la résistance Française.

Pierre Brossolette appartient à une famille de professeurs acquis de longue date aux idées républicaines. Pierre entre au lycée Louis-le-Grand. Il en sort agrégé d'Histoire. Il épouse alors Gilberte Bruel en 1926. Il choisit de mener une carrière de journaliste. En 1930, il rejoint l'équipe de la revue "Notre Temps" où il prend la tête du service de politique étrangère.

Le 23 août 1939, le lieutenant Pierre Brossolette est mobilisé, Après une débâcle précipitée conduite par le général Weygand, Brossolette apprend, le 25 juin, la cessation définitive des combats. De retour à Paris le 25 août 1940, il répugne à exercer son métier de journaliste dans un pays vaincu.

Il s'engage alors dans la résistance le 1er décembre 1941, en avril 1942, il entreprend un voyage à Londres en tant que représentant de la Résistance pour rencontrer le général De Gaulle. Après deux perquisitions de l'armée allemande, il décide de s'exiler à Gibraltar afin de poursuivre la résistance extérieure, il est finalement arrêté le 19 mars 1944 au quartier général de la Gestapo 84 avenue Foch.

Pendant la pause déjeuner de son gardien, Brossolette qui à alors été longtemps torturé par les nazis se défenestre de sa chambre de bonne. Il meurt quelques temps plus tard à l'hôpital de la Salpêtrière sans avoir parlé le 22 mars 1944.
 Article de Luca, élève de 3ème 2
 Photos personnelles

Quizz de révision

Quizz de révision du Brevet


Comme promis, vous trouverez ci-dessous un quizz de révision Histoire pour le brevet avec la correction !

Entrainez vous bien ! Il n'est pas du tout difficile !

Défi Brevet - Quizz Histoire