3 Conseils pour rédiger une réponse longue en géographie :
1/ S'interroger sur les échelles concernées par le sujet posé
2/Utiliser des notions géographiques (en rouge dans les réponses ci-dessous)
3/ Appuyez son développement par des exemples
Sujet n° 1 : Décrire et expliquer la répartition de la population française
Correction à partir de la copie de Marc :
[Introduction]
On peut opposer une France des pleins et une France des vides. La population française est inégalement répartie sur le territoire.
Elle se concentre tout d'abord dans les métropoles qui commandent le territoire. On parle de métropolisation. Les populations y viennent pour leur dynamisme économique. Les métropoles sont très accessibles ce qui renforce encore leur attractivité.
Les habitants se concentrent aussi de plus en plus sur les littoraux. Autrefois zones marginales, les littoraux sont devenus des espaces de contacts et d'échanges. Le climat (héliotropisme) attire les populations souvent plus âgées. Les littoraux sont fortement aménagés (stations balnéaires, résidences secondaires mais aussi zones industrialo-portuaires).
Enfin, la population se concentre également le long des grands couloirs de communication tels que la vallée de la Seine ou la vallée du Rhône. Les interfaces terrestres, autrefois en périphérie du territoire sont, eux aussi, devenus des zones de contacts et d'échanges, ouverts sur les pays de l'Union européenne.
Pour terminer, on observe une France du vide au centre du territoire : des zones enclavées et peu dynamiques, des zones en pénurie de services comme au cœur du Massif Central, et des zones désindustrialisées en crise ou en reconversion.
Les inégalités se creusent entre les territoires, de plus en plus en concurrence les uns avec les autres. Les inégalités se renforcent. On peut parler de discontinuité territoriale. La population française est inégalement répartie sur le territoire.
Deuxième proposition de réponse plus simple :
[Première Partie : métropolisation]
Elle se concentre dans les métropoles qui regroupent les fonctions de commandement et les fonctions métropolitaines supérieures. C'est le phénomène de métropolisation. Paris domine le territoire et regroupe 20% de la population sur seulement 2% du territoire. Son poids est disproportionné par rapport au reste du territoire national.
[Deuxième Partie : littoralisation
Les hommes et les activités se concentrent de plus en plus aussi sur les littoraux, devenus très attractifs. C'est le phénomène de littoralisation. Ces interfaces maritimes sont très fortement aménagées et accueillent de nombreuses résidences secondaires, des stations balnéaires, des zones industrialo-portuaires.
[Troisième Partie : le espaces frontaliers
Les espaces frontaliers, autrefois, en marge du territoire, sont devenus désormais des espaces de contacts et d'échanges majeurs. Les migrations pendulaires transfrontalières se sont sont considérablement développées grâce à la construction européenne.
[Conclusion : une France des pleins et une France des vides]
Enfin, certains espaces ruraux, au centre de la France, restent en marge et en déclin. Ils sont en déprise économique et souffrent de pénuries d'accès aux services. On peut donc parler d'une France des pleins et d'une France des vides. On peut constater aujourd'hui une discontinuité territoriale..
Sujet n° 2 : Décrire et expliquer le poids et le rayonnement de Paris
[Phrase introductive]
Paris, métropole mondiale, domine le territoire national. L’aire urbaine rassemble 11,8 millions d’habitants (soit 20% de la population sur seulement 2% du territoire) et concentre des lieux de commandement politique, mais aussi économique, culturel et diplomatique.
[Paragraphe 1 : Pouvoir politique et économique]
Paris, en tant que capitale, concentre les pouvoirs politiques : le pouvoir exécutif (situé à l'Elysée et à Matignon), le pouvoir législatif (Assemblée Nationale et Sénat), et le pouvoir judiciaire.
Le quartier des affaires de la Défense (CBD), situé à l’ouest de Paris, concentre les sièges sociaux de firmes transnationales dans les domaines de la finance, de l’assurance et des hautes technologies et renforce son pouvoir de commandement. L’Ile-de-France est par ailleurs la région la plus riche de France car elle produit 30% du PIB national.
[Paragraphe 2 : Pouvoir culturel et rayonnement diplomatique]
Paris, la ville Lumière, rayonne culturellement à travers le monde. Le Louvre est le plus grand musée du monde et bénéficie d'une réputation mondiale. Paris exerce également une influence diplomatique internationale en accueillant par exemple le siège de l’UNESCO.
[Paragraphe 3 : Paris : 1ère destination touristique mondiale]
Ville mondiale, Paris est d’une très grande accessibilité. Au centre du réseau mondial des communications, se trouve le HUB de Roissy-Charles de Gaulle qui lui permet de maintenir son rang parmi les villes mondiales (Londres, New York, Tokyo, notamment).
Paris est aussi la première destination touristique mondiale avec des hauts lieux du tourisme comme Disneyland, la Tour Eiffel ou le château de Versailles.
[Phrase conclusive]
Paris est donc une ville qui rayonne bien au-delà de son propre territoire, et cela à toutes les échelles.
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Sujet n° 3 : Quels sont les atouts et les faiblesses des espaces à faible densité ?
Les espaces à faibles densité sont à la fois des espaces qui connaissent un regain d'attractivité grâce à leurs atouts, et des espaces qui subissent un certain nombre de contraintes.
En effet, ces espaces ont des contraintes naturelles parfois fortes. Ils peuvent se situer en milieu montagnard. Ils sont souvent enclavés, isolés, mal connectés au reste du territoire. En effet, ils sont souvent mal desservis car victimes de l'effet-tunnel. Du coup, ils sont souvent en situation de déprise économique : les entreprises ferment, les médecins partis à la retraite ne sont pas remplacés (désert médical), les services de proximité se raréfient. Devant cette situation critique, la population jeune et active est, elle aussi, partie vers la ville. Ces espaces connaissent alors un déclin démographique. La population diminue et vieillit. Pour ces espaces les plus fragiles et les moins dynamiques, on parle d'hyper-ruralité. Pour les espaces les plus en difficulté, l'Etat a mis en place à partir de 1995 des politiques d'aménagement à travers les Zones de revitalisation rurale (ZRR).
Pourtant, ces espaces disposent également de nombreux atouts. En premier lieu, ce sont des espaces agricoles destinés à l'agriculture productiviste, spécialisée comme à l'agriculture extensive. Le tourisme agricole mais aussi rural ou de loisirs ce développent dans ces espaces réputés pour la beauté de leurs paysages. Les emplois saisonniers dynamisent donc l'économie locale. Ces espaces attirent à nouveau une population lassée du mode de vie urbain. Certains font le choix de revenir s'installer à la compagne : ce sont les néo-ruraux. Ils adaptent leur mode de vie et pratiquent le télétravail grâce à la connexion de ces espaces aux nouvelles technologies.
Les espaces de faibles densités connaissent donc des réalités diverses. Ils subissent des contraintes comme ils disposent d'atouts.
Sujet n° 4 : Aménager les territoires pour réduire les inégalités
[Introduction]
A l'échelle nationale comme à l'échelle locale, on peut constater des contrastes et des inégalités au sein du territoire français. La notion d’inégalité peut se définir ainsi. Selon le lieu habité, chacun doit pouvoir avoir le même accès aux services élémentaires, bénéficier d’une qualité de vie équivalente, avoir accès à l'emploi, aux services de santé, aux transports. Si tel n’est pas le cas, alors il y a inégalité.
[Les contrastes et les inégalités à l'échelle nationale]
A l’échelle nationale, les activités, les richesses et les hommes se concentrent dans les espaces moteurs du territoire, à savoir, les métropoles (phénomène de métropolisation), les littoraux (phénomène de littoralisation) et les espaces frontaliers. Ces espaces sont connectés au reste du territoire comme à l'espace européen et mondial.
Le contraste intérieur-périphérie se creuse en raison de l’ouverture des frontières et de l’accélération des échanges. Les territoires les moins bien intégrés (territoires en marge) sont les espaces ruraux les moins dynamiques (exemple : Massif Central), les espaces en crise ou en reconversion touchés par la désindustrialisation et la déprise économique (taux de chômage supérieur à la moyenne nationale) ou encore les territoires ultramarins (exemple : les DROM) .
[Aménager les villes pour réduire les inégalités]
Pour aider les territoires les moins bien intégrés, réduire les inégalités, et favoriser la mixité sociale et l'équité entre les concitoyens, l'Etat et les collectivités territoriales ont mis en place, au fil des années, différentes politiques d’aménagement du territoire.
Certains quartiers peuvent, à l’échelle locale, être classés comme ZUS (Zone Urbaine Sensible). Les ZUS (exemple : la Porte Saint-Denis ou la Porte Saint-Ouen) existent depuis 1996 pour aider les territoires en difficulté. Ces aides concernent des quartiers d’habitats dégradés (grands ensembles souvent construit dans les années 60), victimes d’un déséquilibre entre l’habitat et l’emploi. C’est le cas notamment du quartier Balzac à Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne.
En 2014, l'Etat crée les quartiers prioritaires. Le quartier doit être situé en zone urbaine, être en situation de déprise économique et sociale (niveau de revenu des habitants inférieur à la moyenne départementale). C'est le cas, par exemple du quartier des Tarterêts situé à Corbeil-Essonnes. L'Etat investit alors dans la rénovation de l'habitat, la création d'infrastructures et cherche à faciliter la mobilité des habitants.
[Les inégalités face aux transport]
Enfin, les inégalités existent aussi face aux transports. Chaque français doit pouvoir se déplacer partout sur le territoire avec la même facilité. Or ce n'est pas le cas.
Un habitant de l'espace périurbain dans l'agglomération parisienne a un trajet plus long et plus coûteux pour se rendre à son travail qu'un habitant de la ville-centre. Pour remédier à cette inégalité, la région Île-de-France a pris par exemple une mesure d'équité : un tarif unique pour le pass Navigo, quelle que soit la longueur du parcours effectué.
Un habitant d'une zone rurale peu dynamique va, lui, subir l'effet-tunnel. Suite à la construction du réseau de grande vitesse, sa gare de proximité a fermé. Il doit se rendre à la métropole la plus proche pour emprunter le TGV. Il n'y a donc pas là d'équité entre tous.
|Conclusion]
Les territoires les plus performants sont donc aussi ceux qui sont les plus accessibles, les mieux reliés à l’espace européen, et qui concentrent les activités et les hommes. Les disparités et les inégalités au sein du territoire se sont accentuées. Pour tenter de les réduire, différentes politiques d'aménagement ont été mises en place pour favoriser la mixité sociale, lutter contre la déprise économique, favoriser l'équité entre tous.
Sujet n° 5 : Correction du sujet de Pondichéry - DNB 2017
Le même sujet de géographie est aussi tombé à Washington - DNB 2017
Rédigez un texte structuré d'une vingtaine de lignes montrant que la mondialisation transforme les espaces productifs français. Vous traiterez au choix : espaces productifs industriels OU espaces productifs agricoles OU espaces productifs touristiques OU espaces productifs d’affaires. Vous pouvez vous appuyer sur un exemple étudié en classe.
Choix 1 : Les espaces productifs industriels
[
Introduction]
La
mondialisation accélère les échanges et met davantage les territoires en concurrence les uns avec les autres. Les
espaces productifs, qui sont des
espaces aménagés et mis en valeur par des
acteurs dans le cadre d’une activité économique sont producteurs de richesse. Ils peuvent être aussi bien dans le secteur agricole, industriel ou des services. Ici, nous allons nous consacrer à l'étude des espaces industriels.
[1er paragraphe : de nouvelles logiques d'implantation.]
Le secteur industriel a connu de profondes mutations. Après les chocs pétroliers de 1973 et 1979, le secteur industriel est entré en crise. Il a donc du à la fois s'adapter et se reconvertir.
Les logiques implantation des sites industriels ont changé. Autrefois, situés auprès des ressources minières par exemple (comme dans le Nord ou en Lorraine), les facteurs de localisation tiennent compte désormais prioritairement de l'accessibilité. Aujourd'hui, le site industriel doit avant tout être bien desservi, à proximité d'une métropole, offrir un cadre de vie de qualité et une main d'oeuvre hautement qualifiée.
[2nd paragraphe : pôle de compétitivité - croissant périphérique attractif]
L'accent est désormais mis sur les nouvelles technologies, les pôles de compétitivité ou les clusters pour renforcer l'attractivité du territoire.
Le pôle de compétitivité d'Aérospace Valley, situé à proximité de Toulouse est un exemple. Site d'assemblage de l'avion européen d'Airbus A 380, il regroupe sur un même site des centres de recherche, d'enseignement et des sites industriels. Ensemble, ils sont au cœur de la recherche et de l'innovation pour partir à la conquête de nouveaux marchés mondiaux et concurrencer Boeing. Ces pôles de compétitivité se situent majoritairement à proximité des métropoles régionales ou de Paris, ville mondiale (phénomène de métropolisation), dans le croissant périphérique attractif.
[3ème paragraphe : faut-il parler de désindustrialisation ?]
La France reste une puissance industrielle (8è rang mondial) mais elle doit faire face à la désindustrialisation (seulement 19% de la population active travaille dans le secteur industriel) et aux délocalisations (transfert d’une production vers des pays étrangers aux coûts de productions plus bas). Le groupe Renault délocalise ainsi une partie de sa production en Roumanie (rachat de la marque Dacia) car il recherche à la fois un coût de main d'oeuvre inférieur, une fiscalité plus avantageuse (dumping fiscal), une législation du travail plus souple.
[Conclusion]
Aujourd'hui, les espaces productifs doivent avant tout être compétitifs. Le poids de la recherche et de l'innovation sont renforcés. En raison du phénomène de métropolisation, les logiques d’implantation ont évolué. La géographie des espaces productifs industriels est redessinée.
Choix 2 : Les espaces productifs agricoles
[Introduction]
La mondialisation accélère les échanges et met davantage les territoires en concurrence les uns avec les autres. Les espaces productifs, qui sont des espaces aménagés et mis en valeur par des acteurs dans le cadre d’une activité économique sont producteurs de richesse. Aujourd'hui, seulement 3% de la population active travaille dans le secteur agricole alors que la surface agricole utile (SAU) couvre près de 60% de la surface du territoire métropolitain et la France est la première puissance agricole européenne. Comment les espaces agricoles français se sont-ils adaptés à la mondialisation ?
[1er paragraphe : une agriculture de plus en plus spécialisée]
Dans les années soixante, sous l'impulsion de la PAC (Politique Agricole Commune menée dans le cadre de la CEE), l'agriculture française s'est fortement modernisée. Elle est devenue une agriculture productiviste, exportatrice et très fortement mécanisée. La hausse des rendements a été très forte en raison de l'usage de pesticides, et engrais chimiques. Le nombre d'emplois diminue de manière spectaculaire. On parle de la "fin des paysans".
Les espaces agricoles se spécialisent : grandes cultures céréalières dans la Beauce, vignoble, horticulture, cultures maraîchères le long de la vallée du Rhône sans oublier le vignoble bordelais, de Bourgogne, ou d'Alsace. La Normandie et la Bretagne se spécialisent dans l'élevage intensif hors-sol (élevage de poulet en batterie par exemple). Les mouvements de prix mondiaux des produits agricoles rendent les agriculteurs dépendants des grandes bourses agricoles et des grands groupes mondiaux : l’agriculture est intégrée dans l’Agrobusiness. Néanmoins, cette agriculture intensive et productiviste a des conséquences environnementales et sanitaires.
[2nd paragraphe : vers une agriculture raisonnée]
A la suite de crises sanitaires comme la Vache folle, l'agriculture se tourne désormais vers un mode de production plus raisonnée. Les agriculteurs évoluent progressivement vers une agriculture où l'on privilégie la qualité sur la qualité : une meilleure traçabilité des produits, une chaîne plus directe entre le producteur et le consommateur. Les appellations d'origine protégées (AOP) ou les labels se multiplient. L'agriculture biologique est en pleine croissance. On peut prendre l'exemple du Comtat Venaissin, situé non loin d'Avignon. Pour résister à la mondialisation et faire face à la concurrence accrue, les maraîchers pratiquent l'agriculture biologique, favorisent des productions précoces ou tardives, mettent l'accent sur la fraîcheur de leurs produits par la mise en place de circuits courts.
Conclusion
Les effectifs ont chuté dans le secteur agricole en raison de la profonde mutation qu'a connu ce secteur. Toutefois, l'agriculture française demeure puissante. Les régions agricoles les mieux intégrés à la mondialisation sont celles des grandes cultures céréalières, des cultures spécialisées et des espaces d’élevage intensif. L'agriculture biologique est en plein développement. Les espaces productifs agricoles français s'adaptent à la demande et font face à la concurrence mondiale.
Choix 3 : Les espaces productifs touristiques
[Introduction]
La mondialisation accélère les échanges et met davantage les territoires en concurrence les uns avec les autres. Les espaces productifs, qui sont des espaces aménagés et mis en valeur par des acteurs dans le cadre d’une activité économique sont producteurs de richesse. Aujourd'hui plus des deux-tiers de la population active travaille dans le secteur des services. On parle de tertiarisation de l'économie. Le secteur touristique est majeur. Il représente environ 7% du PIB. La France est la première destination touristique mondiale. En 2015, la France a reçu 85 millions de touristes !
[1er paragraphe : Paris ville mondiale et Disneyland]
Parsi, ville mondiale, est la troisième ville la plus visitée au monde derrière Londres et Bangkok. Paris, la ville lumière est à la fois une capitale historique, la capitale du luxe et de la mode mais aussi la capitale du tourisme d'affaires. La capitale accueille de très nombreuses salons et foires internationaux. Mais les touristes, quand ils se rendent à Paris, se rendent aussi prioritairement à Disneyland Paris, premier site visité de France avec près de 15 millions d'entrées par an.
La localisation de Disneyland Paris n'est pas le fruit du hasard. Le site est remarquablement accessible : situé à proximité du hub de Roissy- Charles-de-Gaulle, il dispose de sa propre gare TGV. Les visiteurs peuvent donc bénéficier d'une plateforme multimodale pour visiter les parcs Disney. Le site, situé en milieu périurbain est aussi accessible par l'autoroute A1.
[2nd paragraphe : Une grande diversité de tourisme]
La France dispose de nombreux atouts touristiques. Son littoral varié (3 façades maritimes), attractif est fortement aménagé et doté d’infrastructures importantes. Il dispose de très nombreuses stations balnéaires. On peut citer comme exemple d'aménagement la marina de la Baie des Anges à Nice. Par ailleurs, le tourisme vert se développe à travers les parcs nationaux (parc National de la Vanoise), les parcs naturels régionaux ou les gîtes ruraux. Les espaces agricoles de faible densité, comme les Cévennes sont également des espaces touristiques car ils sont recherchés pour l’authenticité de leur paysages. Enfin, le tourisme de mémoire connaît également un essor à l'occasion de grandes commémorations comme le Débarquement de Normandie (ex : Mémorial de Caen).
[Conclusion]
La France, première destination touristique mondiale, dispose de très nombreux atouts. Porte d'entrée européenne d'une grande accessibilité de par son hub international Roissy-Charles de Gaulle, elle offre une grande variété de tourisme : urbain, culturel, récréatif, vert, mémoriel. Les espaces productifs touristiques font de la France un espace bien intégré dans la mondialisation.
Choix 4 : Les espaces productifs d'affaires
[Introduction]
La
mondialisation accélère les échanges et met davantage les territoires en concurrence les uns avec les autres. Les
espaces productifs, qui sont des
espaces aménagés et mis en valeur par des acteurs dans le cadre d’une activité économique sont producteurs de richesse. Aujourd'hui plus des deux-tiers de la population active travaille dans le secteur des services. On parle de tertiarisation de l'économie.
[1er paragraphe : la métropolisation]
La tertiarisation de l'économie accélère et renforce
la métropolisation.
Les métropoles sont des
espaces de commandement qui concentrent les activités et les hommes, avec un main d'oeuvre hautement qualifiée. Elles sont accessibles, disposent de très nombreuses infrastructures, représentent un
bassin de consommation majeur.
[2nd paragraphe : Le quartier des affaires de la Défense]
Le secteur de services marque le paysage. Le quartier des affaires de la Défense (CBD), situé à l’ouest
de Paris, est le premier quartier d'affaires européen. Il concentre les sièges sociaux de firmes transnationales dans les
domaines de la finance, de l’assurance et des hautes technologies et renforce
son pouvoir de commandement économique et politique.
Toutefois, le parvis de la Défense rassemble aussi des espaces commerciaux de première importante, dispose d'un espace d'exposition majeur le CNIT (Centre des Nouvelles Industries et Technologies), et met en avant le cadre de vie. L'Arche de la Défense est le symbole de l'innovation française. L’Ile-de-France est par ailleurs la région la plus
riche de France car elle produit 30% du PIB national.
[Conclusion]
Les quartiers des affaires, comme celui de La Défense (on aurait pu citer également celui de la métropole Lyonnaise) sont des espaces productifs majeurs car ils sont fortement insérés dans la mondialisation. Le quartier des affaires de Lyon rivalise avec celui de Turin (en Italie). Le quartier de la Défense rivalise directement avec la City londonienne. Ils sont un enjeu capitale pour permettre à des villes comme Paris ou Londres de conserver leur rang de ville mondiale.